Pour la deuxième fois en peu de temps, mon avis va encore aller à contre courant de la grande majorité. Je parle du roman La Jeune Fille sur la Falaise, de Lucinda Riley.
Depuis le temps que je voulais tester les romans féminins à succès des éditions Charleston, je crois que je suis mal tombée.
Je dois dire que je ne comprends vraiment pas TOUTES ces critiques on ne peut plus positives, comme quoi c’est génial, passionnant, émouvant, puissant et j’en passe. Sur Livraddict, il n’y a que prettybooks qui a émis une réserve précisément sur ce qui m’a dérangée. Je vous laisserai voir ça ici.
J’ai trouvé ça divertissant, à la rigueur émouvant à l’occasion, sympathique également, si on arrive à prendre du recul, mais le sentiment qui m’a surtout dominée tout au long de ma lecture a été l’agacement puis l’exaspération.
Déjà dès le début, ça partait mal. J’étais perplexe dès les premières pages. Tiens, un début facile, trop facile, limite cliché. Bof. Enclencher une histoire n’est peut-être pas toujours chose facile, donc je me suis dis « continuons, peut-être que l’auteure est maladroite sur l’introduction de l’histoire mais qu’elle se rattrape par la suite ». Sauf que… non. J’ai eu deux gros problèmes majeurs avec ce roman, tout au long de ma lecture et allons droit au but:
1) le manque de naturel des situations et dialogues
À de noooombreuses reprises, j’ai trouvé que les dialogues sonnaient faux. Vous savez, quand les réactions des personnages vous paraissent truquées, trop lisses, artificielles… en bref: ni réalistes ni crédibles! J’ai eu beaucoup de mal avec ça, comme si j’étais devant un montage, quelque chose de FAUX. Et puis tous ces bons sentiments dégoulinants de « ma chérie » et « ma puce » à tour de bras, sans une seule once de réserve voire d’autorité quand nécessaire…
2) l’exagération des drames, tellement prévisibles et absolument identiques d’une génération sur l’autre
Mais quelle exagération!! C’est absurdement pas crédible. Vous voyez l’expression « cousue de fil blanc » ?? Elle s’applique comme un gant à cette histoire et je ne vois pas comment mieux vous décrire mon ressenti.
En fait l’histoire aurait pu être bien meilleure (les idées, le cadre, le contexte tout ça était assez bon) si elle avait été mieux traitée. J’ai simplement trouvé que rien n’était réaliste. On n’a pas du tout l’impression d’être plongée dans une histoire vraie, une histoire de famille véridique, mais plutôt dans une fiction écrite par une jeune fille inventive mais qui manque de pratique (je pense aux histoires rocambolesque d’Anne dans la série Anne with an E par exemple).
Bref, grosse déception.
(Je ne comprends pas cet engouement général!)
Aïe ! Ça pique ^^ Mais en même temps, c’est cool d’avoir des avis différents, ça aide à se décider sur un livre je trouve 🙂
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Je préfère le dire, parce que je sais que j’aurais sans doute été moins déçue si j’avais lu des chroniques un peu moins dithyrambiques.
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Je ressens à peu près la même chose dans ma lecture. Je comprends pourquoi on aime ce livre et que c’est devenue un chef d’œuvre en Italie (je parle de l’art de la joie de Goliarda Sapienza) mais je me sens coupable de ne pas aimer, un peu en décalage par rapport à mes goûts et ceux de autres.
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Oui je comprends, mais chacun est différent et je pense que c’est important d’oser dire ce qu’on pense vraiment.
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haha! pour ma part j’aime beaucoup l’auteure mais ça m’arrive très régulièrement de bloquer sur des romans encensés partout donc je comprends ton ressenti!
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Je te comprends ; je n’ai pas lu celui-ci mais c’est le reproche que je fais souvent à certains livres dits de « littérature féminine » !
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Je ne l’ai pas encore lu, mais ce roman est depuis un moment dans ma WL. J’ai donc hâte de le découvrir pour savoir de quel côté penche la balance… C’est bien aussi de lire des avis qui ne vont pas vers la majorité.
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